Foire Aux Questions

Comment fonctionnent les alertes SMS/Mail

« mon périmètre d’alerte ne me convient pas vraiment »

Il semble opportun de rappeler comment fonctionne l’alerte. Vous êtes généralement inscrits aux alertes pour un ou deux lieux d’inscription. Une inscription concernant votre alpage vous informera de tous les événements de prédation qui se produiront dans un périmètre de 10 kilomètres autour de cet alpage. Le même principe s’applique lorsque vous êtes inscrit pour une commune.

Notez que vous pouvez vous inscrire pour plusieurs lieux (par exemple votre estive + vos pâturages en vallée, même sur plusieurs départements différents. N’hésitez pas à contacter le service pastoral de votre département pour redéfinir votre périmètre d’alerte s’il ne convient pas.

De plus, nous avions fait le choix de désactiver les alertes lorsque nous avons connaissance tardivement d’une suspicion d’attaque (+ de 72h). Suite à l’enquête 2021 et à vos nombreuses remarques en ce sens, nous conserverons l’alerte active un jour de plus (+ de 96h).

« J’aimerais savoir si l’attaque s’est réellement produite »

L’objectif de cette alerte est d’informer dans les plus brefs délais d’une possible attaque. Au moment où nous envoyons l’alerte, nous savons de source officielle qu’un éleveur a fait « une demande de constat » auprès des services de l’Etat. A ce stade, le constat par un agent n’a pas été réalisé, d’où l’obligation pour nous d’informer d’une « suspicion » d’attaque. Lorsque l’hypothèse d’une attaque de loup est écartée ou lorsque les dommages sont mis à jour de façon significative, il nous arrive de modifier ou de supprimer les points sur MAP. Les données consolidées, donc vérifiées et officielles, issues des dossiers d’indemnisation, sont quant à elles consultables sur le volet ATLAS sur la période 2010-2020.

« Parfois le point d’attaque est au centre du village, bizarre ! »

Lorsque cela se produit, c’est que nous n’avons pas l’information sur le lieu-dit ou l’alpage concerné. Le point peut alors arbitrairement être mis sur la mairie pour que l’alerte soit envoyée. Nous proposons d’ajouter ultérieurement un statut de fiabilité de la localisation . Nous invitons les éleveurs prédatés à être le plus précis possible dans la localisation de l’attaque lors de leurs signalements.

« J’aimerais être informé plus rapidement »

Les services pastoraux sont pleinement mobilisés pour être le plus réactifs possibles. Nous renseignons la carte dès que nous sommes informés d’une attaque par les services de l’Etat. La rapidité de cette information peut varier de quelques heures à quelques jours indépendamment de notre volonté.

Nous sensibilisons tous les maillons de la chaine pour que la transmission soit rapide : les éleveurs doivent informer rapidement l’Administration qui a son tour doit diffuser l’information de manière réactive. Aux services pasto de transformer la notification en point sur Map / alerte.

« Je n’ai pas de smartphone, puis-je quand même être alerté ? »

L’alerte est envoyée par SMS ou par mail, il n’est pas obligatoire de posséder un smartphone. Le SMS contient les informations de date, lieu, espèces et nombre de victimes. Malgré tout, l’alerte est plus détaillée sur smartphone avec un lien direct vers la MAP.

Les informations diffusées sur la plateforme

« Je souhaite connaitre le nom de l’exploitation touchée »

Le règlement général sur la protection des données (RGPD) nous interdit de communiquer le nom de l’éleveur concerné.

« Je souhaite savoir s’il s’agit d’un veau ou d’un bovin adulte »

Nous avons fait le choix de simplifier à l’espèce pour ne pas multiplier le nombre de catégories. De plus, nous sommes très rarement informés de l’âge de l’animal. Actuellement, vous pouvez considérer que la plupart des attaques sur bovins se produisent sur des veaux.

« Je serais intéressé de savoir de quelle meute il s’agit »

Il n’existe pas pour l’heure de délimitation des meutes. Les loups peuvent parcourir de grandes distances en peu de temps. Aussi, Maploup n’a pas été construit dans un objectif de suivi de l’espèce lupine. Pour plus de renseignements sur l'espèce et les meutes en présence, l'Office Français de la Biodiversité a mis en place un site internet dédié

« J’aimerais avoir plus de détails sur les circonstances des attaques : moment de la journée, présence de chiens de protection, troupeau gardé ou non… »

Bien que cette demande soit légitime et paraisse intéressante, nous avons fait le choix de simplifier l’information pour maximiser la rapidité et l’homogénéité des alertes.

Nous ne disposons de ces informations que partiellement et de manière non systématique.

Vos remarques sur l’outil

« Il serait génial de pouvoir distinguer les espèces dans l’onglet Map »

Bonne idée ! Nous développerons cette fonctionnalité courant 2024 !

« Dommage que la France entière ne soit pas couverte… »

Le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône ont rejoint le dispositif en 2022. D’autres départements devraient bientôt suivre. Vous pouvez suivre les évolutions de la plateforme dans l’onglet « Nouveautés »

« En début d’année, la carte est presque vide »

Nous avons fait le choix d’un affichage par année civile pour une adéquation avec les bilans de l’Administration. Bien que cet affichage soit imparfait, Un lien vers la carte maploup de l’année précédente est disponible sur la page d’accueil côté MAP pendant quelque temps.

Pour avoir une vision globale, l’onglet Atlas donne accès aux données consolidées depuis 2010.

« je n’arrive pas à visualiser le compteur MAP sur mon smartphone »

L’affichage sur smartphone a été allégé pour une navigation facilitée. De nombreuses fonctions n’apparaissent que sur PC (site web responsive). N’hésitez pas à regarder depuis un PC si vous n’avez jamais essayé 😊

« ATLAS fonctionne mal sur smartphone »

En effet, l’abondance des fonctionnalités et la masse de données à interroger ne permet pas un affichage sur écran de smartphone.

« Comment être informé des évolutions de la plateforme ? »

Vous pouvez suivre toutes les nouvelles de la plateforme dans l’onglet « Nouveautés » et via les pages facebook des services pastoraux.

Vous pouvez consulter les resultats de l'enquete 2021 ici